Psychologie communautaire


La psychologie communautaire s’intéresse aux interactions des individus avec les environnements ou systèmes sociaux auxquels ils appartiennent, qu’il s’agisse de communautés culturelles, économiques, géographiques ou historique, ou encore de populations définies à partir de leurs utilisations des services. La psychologie communautaire vise essentiellement le bien-être des individus et des communautés et se concentre principalement sur les personnes en situation de vulnérabilité, de même que sur les systèmes sociaux qui influencent cette vulnérabilité. L’approche communautaire de la psychologie met ainsi l’accent sur la prévention et la promotion de la santé ou du bien-être, plutôt que sur l’analyse et le traitement de problèmes individuels. La conception et le développement, tout comme l’évaluation et l’implantation de programmes sont au cœur des activités réalisées dans cette branche de la psychologie. La formation en psychologie communautaire n’est donc pas axée sur l’intervention clinique auprès d’individus. Les professeures et professeurs de la section mènent leurs travaux en étroite collaboration avec des partenaires des milieux publics et privés, à l’échelle locale, nationale et internationale.

Responsable de la section : Thomas Saïas (2023-2024)
Responsable des stages/ internats : Cécile Bardon (2023-2024)


Pour en savoir plus sur le métier de psychologue communautaire, cliquez ici.
Pour en savoir plus sur la formation du psychologue communautaire, cliquez ici.

Professeur.e.s de la section
Liste
Disponibilité
Unités de recherche et laboratoires associés à la section
LaboratoireProfesseur.e.sThème de
recherche
Laboratoire de recherche sur
l’écologie sociale des familles
Liesette Brunson
Laboratoire de recherche sur
la santé Vitalité
Janie Houle
Chaire de recherche sur
la réduction des inégalités sociales de santé
Janie HouleInégalités sociales
Pauvreté
Logement
Environnement
Promotion de la santé mentale
Politiques publiques
Équipe de recherche ÉpioneThomas Saïas
Julie Poissant
Inégalités sociales
Politiques publiques
Prévention
Centre de recherche et intervention
sur le suicide, enjeux éthiques et pratiques de fin de vie
Brian Mishara
Cécile Bardon
Michel Tousignant
 
Vulnérabilités et facteurs de risque
Résilience et facteurs de protection
Interventions pour prévenir le suicide et ses conséquences
Nouvelles technologies en prévention du suicide
Enjeux éthiques et pratiques de fin de vie
À venirAnnie JaimesMigration et accueil
Adaptations culturelles et structurelles des interventions
Bien-être et santé mentale des jeunes
Interventions en milieu communautaire
Catastrophes collectives, trauma et résilience
Réalisations choisies des membres de la section
  • Tarabulsy, G., Poissant, J., Saias, T. et Delaware, C. (2019). Programmes de prévention et développement de l’enfant. 50 ans d’expérimentation. Collection d’enfance. Presses de l’Université du Québec. 318p.
  • Poissant, J., Tarabulsy, G., Saias, T. (2022). Prévention et intervention précoce en période périnatale. Collection d’enfance. Presses de l’Université du Québec. 502 p.
  • Mishara, B. L. et al. (2023) Rapport final : Évaluation de la recherche/démonstration de la Commission de la santé mentale du Canada du projet Enraciner l'espoir : un projet communautaire de prévention du suicide. Ottawa : Commission de la santé mentale du Canada.
  • Mishara, B.L., & Weisstub, D.N. (2023, in press) Practical Ethics in Suicide: Research, Policy and Clinical Decision Making. Cambridge, UK: Cambridge University Press
  • Brunson, L., Gilmer, A., et Loomis, C. (2019). Applications and careers in community psychology: Practicing in settings, systems, and communities to build well-being and promote social justice. Dans M. Norris (Éd), The Canadian Handbook for careers in psychological science.  Disponible à https://ecampusontario.pressbooks.pub/psychologycareers/chapter/applications-and-careers-in-community-psychology/
  • Guide d’évaluation des programmes de promotion du bien-être et de la santé mentale
    • Vidéo de présentation du guide
    • Développé dans le cadre d’un projet de recherche partenariale menée avec le Mouvement santé mentale Québec, ce guide a été écrit par C.Bardon et J.Comtois. Vous pouvez le télécharger gratuitement en cliquant ici : https://archipel.uqam.ca/16292/
  • Trousse de facilitation : Démarche collective d’amélioration du milieu de vie : https://chaireriss.uqam.ca/wp-content/uploads/sites/125/1-TROUSSE_FLASH-MANUEL_DE_FACILITATION.pdf
  • Coffre à outils pour hommes : https://www.polesbeh.ca/documentation/coffre-outils-pour-hommes
Le métier de psychologue communautaire
  • Document sur la psychologie communautaire
  • Paroles de dipômé.e.s
Maude Léonard,
Professeure spécialisée en entreprises sociales et collectives du département organisation et ressource humaines de l'ESG/UQAM,
psychologue communautaire,
cofondatrice et présidente de Troc-tes-Trucs
"Mes études en psychologie communautaire m'ont permis de développer une pensée intégrée et globale des diverses problématiques individuelles et sociales. Partageant des valeurs communes avec l’économie sociale et solidaire, la psychologie communautaire offre un cadre d'analyse misant sur les forces des communautés et la reconnaissance de leur potentiel. À cet égard, la croissance et la vitalité́ des entreprises sociales et solidaires jouent un rôle essentiel dans le développement de communautés en santé. À travers mes recherches, je tente donc de saisir plus finement leurs modes de fonctionnement et l’ampleur de leurs retombées. C'est dans cet esprit que j'ai cofondé l'entreprise d'économie sociale à but non lucratif Troc-tes-Trucs, expérience qui m'a donner l'occasion de confronter mes connaissances à la réalité du terrain. La psychologie communautaire m'a également permis de saisir toute la nécessité et l'obligation du chercheur à travailler en étroite collaboration avec les milieux de pratique. De cette manière, les connaissances issues de la recherche sont ancrées et visent à répondre aux besoins des divers intervenants, des entrepreneurs sociaux et de leur clientèle. Bien plus qu’utilitaire, le processus de recherche en lui-même devient un outil de gestion sans égal lorsqu’il permet aux organisations d’évaluer leurs modes de fonctionnement et les amène à développer des pratiques innovantes."
Julie Goulet, Ph.D.,
Coordonnatrice et agente de liaison de la Chaire de partenariat en prévention de la maltraitance
"Plus qu’une profession, la psychologie communautaire s’exprime dans ce que je suis. Elle a changé ma compréhension et ma vision du monde. Elle m’a appris que le chemin parcouru est tout aussi important, si non davantage, que le résultat. Elle m’a fait prendre conscience des inégalités de pouvoir et de l’importance de donner une voix à ceux que l’on n’entend pas. C'est pourquoi, dans le cadre de mon travail, je tente de faciliter la participation de toutes les parties prenantes dans le déploiement d'un programme d'intervention visant à soutenir les parents dans l'exercice de leur rôle."
Judith Gaudet,
Consultante développement et évaluation d'interventions,
professeure et chercheure associée, département de communication sociale et publique, Comsanté, UQAM
"J’ai obtenu mon diplôme en psychologie communautaire (Ph.D. recherche-intervention) en 2006. Depuis ce temps, j’évalue et je développe des projets de transfert de connaissances, de promotion/prévention/éducation, de mobilisation communautaire et de télévision jeunesse. Ma façon de mener mes mandats est très influencée par la psychologie communautaire : lecture écologique des problématiques sociales, posture d’accompagnement, qui facilite la participation et la collaboration de tous (citoyens et professionnels d’horizons variés), et surtout, souci de développer des outils concrets bien arrimés aux besoins et aux valeurs des milieux."
Anne-Marie Tougas,
Professeure adjointe, département de psychoéducation (Université de Sherbrooke)
"Comment la psychologie communautaire s’exprime à travers mon travail? De façon générale, c’est par le biais des approches théoriques et des méthodes que je privilégie que ma formation en psychologie communautaire transparaît dans mes travaux de recherche. Sur le plan théorique, mes travaux reposent sur des approches et des modèles qui prônent une vision holistique des problématiques et des phénomènes sociaux. Dans mes travaux en évaluation de programme, cette vision se reflète par le recours à l’approche de l’évaluation fondée sur la théorie (Chen, 2005) qui invite à dépasser l’examen traditionnel de la boîte noire d’un programme afin de mieux comprendre pourquoi et comment ce dernier parvient ou non à atteindre les résultats escomptés. Dans mes travaux sur le rétablissement des jeunes aux prises avec un problème de santé mentale, cette vision se traduit par l’adoption du modèle bioécologique (Bronfenbrenner, 1979) qui guide un examen complet des interactions entre l’adolescent en difficulté et ses milieux de vie (famille, école, services sociaux et de santé) dans une période de transition non normative (la réintégration scolaire : chronosystème) ayant une influence significative sur son développement. Sur le plan des méthodes, mes travaux se réclament du paradigme pragmatique et tirent profit des approches tant qualitatives que quantitatives dans une perspective de complémentarité et d’approfondissement des connaissances. Au-delà des méthodes au sens strict, je puise une grande motivation à poursuivre des travaux qui trouvent une forte résonance dans les milieux de pratique et je valorise par conséquent la mise en place de modalités qui confèrent un rôle actif aux acteurs concernés. Dans le cadre d’un récent projet de recension systématique mixte (Tougas, CRSH Développement Savoir 2014-2016), notre équipe a mis sur pied un comité consultatif interdisciplinaire (milieux scolaire, communautaire, de la santé et des services sociaux) dont l’expertise des membres est sollicitée pour s’assurer que les connaissances et recommandations dégagées de la recherche reflètent les besoins de la clientèle, répondent aux préoccupations des intervenants et éclairent la prise de décision des gestionnaires concernés au plan local."
Informations complémentaires
  • ASEPCOM

    L’Association des étudiant.e.s en psychologie communautaire (ASEPCOM) est dirigée depuis 2011 sur une base volontaire et démocratique par des étudiantEs au doctorat en psychologie communautaire. Ce regroupement informel oriente ses diverses activités afin de stimuler la vie associative et les activités sociales de la section communautaire, d’enrichir la formation en psychologie communautaire, ainsi que d’offrir des occasions d’engagements étudiants permettant de diffuser les valeurs du champ d’études, et ce, tant au sein de l’UQAM qu’à l’extérieur de ses murs. Ainsi, des conférences, des séances d’informations et des activités sociales sont organisées sur une base régulière.
    Pour contacter l’ASEPCOM : asepcom.uqam@gmail.com
  • Procédure de sélection des étudiants en thèse de spécialisation

    Le programme de thèse de spécialisation est un outil utile pour les étudiant.es s’intéressant au doctorat en psychologie. Il permet aux étudiant.es de s’approprier les bases de la recherche, de faire connaissance avec un.e professeur.e et avec le fonctionnement d’une équipe de recherche. Il permet également aux professeur.es de connaitre et évaluer le potentiel des étudiant.es en lien avec le parcours doctoral.

    La section de psychologie communautaire accueille chaque année plusieurs étudiant.es en thèse de spécialisation. Le processus général d’admission en thèse de spécialisation est décrit ici et les exigences du programme doivent être respectées pour être admis en psychologie communautaire.

    Il est recommandé aux étudiant.es intéressé.es de prendre contact directement avec les professeur.es de la section avec lesquel.les ils souhaitent travailler dès le début de la session d’été précédant la rentrée dans le programme de thèse de spécialisation. Ceci permet d’établir un lien et définir un projet ensemble, qui sera mis en œuvre dès que possible.
  • Procédure de sélection des candidats au doctorat

    La section de psychologie communautaire accueille principalement des étudiant.es inscrits aux programmes de doctorat recherche et recherche-pratique, puisqu’une grande partie des outils d’intervention en psychologie communautaire sont également des outils de recherche. Les spécificités de la psychologie communautaire font que la section n’accueille pas d’étudiant.es souhaitant d’emblée poursuivre un parcours clinique (pratique de la psychologie traditionnelle en individuel). Par contre, elle forme des praticiens de la psychologie communautaire. Les étudiant.es sont encouragés à consulter le document ici afin de bien comprendre les types de pratique de la psychologie prônées en psychologie communautaire.

    En ce qui concerne la section de psychologie communautaire, il est recommandé aux étudiant.es de prendre contact par courriel directement avec les professeur.es qu’ils.elles souhaitent rencontrer entre octobre et novembre de l’année précédant la date souhaitée d’entrée au programme. Il est important d’envoyer un CV, un relevé de notes, et un message indiquant pourquoi vous êtes particulièrement intéressé.e par la psychologie communautaire et par les thèmes et approches des laboratoires de ces professeur.es. Vous pouvez également nous partagez toute information ou expérience pertinente (payée ou bénévole) lié à la mobilisation communautaire, la vulgarisation et le partage de connaissances et le changement social.
    Le processus suivant prend ensuite place:
    - Si le.la professeur.e pense que la candidature est intéressante, un rendez-vous sera pris avec l’étudiant.e pour discuter de son dossier et ses objectifs scientifiques et professionnels avant la fin janvier. Une ou plusieurs rencontres individuelles pourront être faites, selon les professeur.es.
    - L’étudiant.e peut déposer son dossier de candidature en accord avec le.la professeur.e et dans les délais prescrits par le registrariat (février).
    - Si le dossier de l’étudiant.e est accepté par le registrariat, il sera acheminé aux professeur.es de la section dans le courant du mois de mars.
    - Les étudiant.es retenu.es seront alors contactés par les professeur.es qui pourront organiser une entrevue d’équipe, impliquant d’autres professeur.es de la section au mois de mars. Cette entrevue vise à valider l’adéquation des candidat.es avec la section et le potentiel de l’étudiant.e de mener le parcours doctoral dans de bonnes conditions.
    - Les étudiant.es seront ensuite rapidement contacté.es par le.la professeur.e pour qu’il.elle leur signifie leur acceptation ou pas dans le programme de doctorat (avant la mi-avril).
  • Ressources externes

    Associations et organisations en psychologie communautaire:
    Society for Community Research and Action
    Association Française de Psychologie Communautaire
    Association Européenne de Psychologie Communautaire
    Société Canadienne de Psychologie – Section Psychologie Communautaire
    Red Latinoamericana de Formación de Psicología Comunitaria
    Community Psychology UK (Manchester)

    Les revues:
    American Journal of Community Psychology
    Australian Community Psychologist
    Canadian Journal of Community Mental Health
    Journal of Community Psychology
    Journal of Community and Applied Social Psychology
    Journal of Prevention and Intervention in the Community
    Journal of Primary Prevention
    Journal of Rural Community Psychology
    Journal of Social Issues 
    The Community Psychologist

Département de psychologie

Le département de psychologie de l’UQAM est un lieu d’enseignement et de recherche qui regroupe plusieurs professeures et professeurs ayant des expertises diversifiées dans le domaine de la psychologie. Il offre des programmes de formation de 1er, 2e et 3e cycles pouvant mener à des emplois en intervention, en clinique ou en recherche. Certains de nos programmes d’étude donnent accès au titre de psychologue.

Suivez-nous

Coordonnées

Département de psychologie
100, rue Sherbrooke Ouest
Montréal (Québec) H2X 3P2